Le fort de Meyzieu construit entre 1893 et 1896 pour un effectif de 183 hommes et 22 canons. Situé sur un point haut de 243 mètres à faible distance de la source de Bardieu, il a été construit avec des matériaux provenant du creusement du canal de Genas et d’une carrière située rue Jean Jaurès. Ces matériaux étaient acheminés sur le chantier par des wagonnets circulant sur la voie ferrée et tirés par des chevaux..
Il complète le fort de Genas visant à surveiller les voies de communication entre Lyon et Grenoble et Chambéry. Le fort assurait également la protection des intervalles entre la batterie de Sermenaz et le fort de Saint-Priest.
Les galeries de contrescarpe en béton présentaient des « coffres ». Le puits du fort était alimenté par une nappe d’eau située à 55 mètres de profondeur.
La construction d’une grille défensive garnissant le fossé « au pied des escarpes du front de tête et des faces latérales, ainsi qu’au pied de la contrescarpe de gorge » [1]était prévue sur les budgets destinés au fort de Meyzieu de 1895 (voir le plan ci-dessous)
Les allemands firent sauter le fort le 24 aout 1944 lors de leur départ (voir « LES FORTS DE L’EST LYONNAIS » » édité par la FPEL.) Dans les années 1980, le fort sera en partie remblayé pour des raisons de sécurité.
Source
[1} : Rapport du 6 novembre 1895 du Lieutenant-Colonel Debordes, Chef de Génie (AFDB)
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